Le Recueil des antécédents Médico Chirurgicaux en début de consultation permet de mieux apprécier le risque opératoire.
La qualité de ces renseignements est donc essentielle et doit être si possible exhaustive.
Elle concerne le recueil :
Il est établi que le tabagisme multiplie par 2 à 4 le risque de complications postopératoires, et en particulier celui d'infection et de nécrose cutanée. Cette majoration du risque disparaît lorsque le tabac est arrêté complètement pendant les 6 à 8 semaines qui précèdent l'intervention, et les 2 à 4 semaines qui la suivent. Le tabagisme altère durablement la circulation capillaire du sang.
Les conséquences liées au tabagisme sont principalement des complications chirurgicales, l'altération de la cicatrisation aboutissant à des souffrances, voire des nécroses cutanées, l'augmentation des pathologies pulmonaires chroniques, l'augmentation par 4 du risque d'Infection du site opératoire.
L'arrêt du tabac peut être encadré par une consultation préalable auprès d'un praticien spécialisé. Les trois principaux traitements reconnus par les autorités de santé sont les substituts nicotiniques, les médicaments au sens classique du mot (on en compte deux à ce jour) et les TCC ou thérapies comportementales et cognitives. Pour plus d'information, se reporter au site de l'Office français du tabagisme : http://www.ofta-asso.fr/index.php/espace-fumeur-et-famille/les-solutions-pour-arreter.
La constitution d'une thrombose veineuse est multifactorielle. Parmi les très nombreux facteurs de risques de complications thrombo-emboliques liés au patient, il faut citer : l'obésité, le tabagisme, l'existence de varices, l'immobilité, l'âge et les antécédents de thrombose veineuse et d'embolie pulmonaire.
La thrombose veineuse (ou « phlébite ») est la constitution d'un caillot de sang dans une veine, le plus souvent au niveau du mollet. Favorisée par l'immobilisation et par la déshydratation, elle est souvent douloureuse. Surtout, elle comporte un risque « d'embolie », c'est-à-dire que le caillot se détache de la veine et, porté par le courant sanguin, remonte jusqu'au cœur, qui l'envoie alors dans les poumons. Cette « embolie pulmonaire » peut être mortelle.
Les moyens mécaniques mis en application dans le cadre de la prévention postopératoire passe par la contention élastique c'est à dire le port de bas, chaussettes ou bandes de contention sans oublier la compression pneumatique intermittente (CPI) qui entraîne une accélération du retour veineux par des manchons jambe ou jambe et cuisse, gonflés par un compresseur puis dégonflés à intervalles réguliers. La compression pneumatique intermittente est commencée en début d'intervention et est poursuivie en postopératoire par le port d'un bas élastique jusqu'à la mobilisation active (intérêt du lever précoce).
En cas de risque suffisamment élevé, une prévention médicamenteuse par injection sous cutanée d'anticoagulant (héparine de bas poids moléculaire) est effectuée durant la semaine qui suit l'intervention.
Les infections du site opératoire peuvent être limitées :
Une injection unique d'antibiotique en début d'intervention (antibioprophylaxie) a prouvé son efficacité pour de nombreuses interventions. Elle est le plus souvent limitée à cette seule injection afin de réduire le plus possible le risque écologique de germes résistants entraîné par toute antibiothérapie.
Elle est un impératif majeur, elle doit être une forte préoccupation de l'équipe soignante afin d'éviter les complications.
La douleur est évaluée en salle de réveil par l'Echelle Visuelle Analogique (EVA) score de 0 à 10 ou par l'Echelle Verbale Simple (EVS) 0 pas de douleur, 1faible, 2 modérée, 3 importante, 4 insupportable. L'association de plusieurs types de médicaments permet d'éviter les effets secondaires et d'augmenter leur efficacité (analgésie multi modale).
Sans prévention, les patients présentent 50 à 90% des Nausées et Vomissements post Opératoires. Ils les considèrent comme plus inconfortables que la douleur, diminuant la satisfaction de l'intervention.
Quatre éléments sont considérés comme des facteurs de risque : femme, non fumeurs, avec des antécédents de NVPO, sujet sensible au mal des transports.
La survenue de poussées d'hypertension artérielle au décours de certaines interventions peut augmenter le rique d'hématome et donc de saignement (lifting). C'est la raison pour laquelle, il ets important de faire le bialn en préopératoire avec l'anesthésiste vu en consultation et au besoin le cardiologue (Prise de tension, électrocardiogramme, bilan biologique, voire plus si nécessaire).
La durée de certaines interventions augmente le risque d'hypothermie c'est à dire d'une température centrale basse (≤ 36ºC). Cette hypothermie augmente elle-même le risque infectieux. C'est la raison pour laquelle il est important de préchauffer les patients dans l'heure qui précède l'intervention mais aussi durant toute l'intervention et en salle de réveil (couverture chauffante).
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